Elle aime les rapports francs, les bonnes poignées de main, les regards dans les yeux. Dans la cordonnerie de la place Estoup qu’elle a reprise en 2007 avec Xavier, son mari, Cécile Piat raconte comment il lui a fallu faire ses preuves auprès de la clientèle. « Ce métier reste encore masculin dans l’esprit des gens, bien qu’il commence à se féminiser. » D’ailleurs, dans l’atelier, une autre femme apporte ses compétences au couple. « Sandrine Villan est une ancienne costumière de théâtre, elle s’est formée pendant un an à Romans. J’admire son côté méticuleux et raffiné. »
Pourquoi la Lozère ? « Parce que nous aimons la nature, les plantes sauvages et les champignons ! Nous en sommes tombés amoureux, la qualité de vie est indiscutable. Ici, notre fille de 9 ans va à l’école toute seule. Et nous avons noué des rapports merveilleux avec nos clients. »