Plus que quelques jours en Lozère pour l'équipe du réalisateur Michael Bond avant de passer au travail de montage « post-production » .
Après Soulis, c'est dans une maison historique située rue Basse à Mende que plusieurs scènes ont été tournées cette semaine du 13 au 18 novembre. Les propriétaires de la bâtisse mendoise ont fait honneur à l'hospitalité lozérienne en offrant proposant un apéritif dînatoire, idéal pour clore une journée de tournage intense ! En l'absence de la présidente Sophie Pantel c'est Françoise Amarger-Brajon qui représentait le Conseil Départemental de la Lozère : l'occasion de célébrer une collaboration réussie entre le Département, les lozériens et l'équipe de production internationale qui a posé ses caméras en Lozère depuis début octobre.
L'aventure est loin d'être terminée puisque la productrice exécutive française du film, séduite par nos paysages, envisage déjà de revenir dans le département pour y tourner quelques scènes de sa future série.
L'équipe de production composée d'australiens, d'américains, de hongrois, d'italiens et et d'allemands tournent un long métrage dans les environs de Laval-Atger (à Soulis plus précisément).
1944, La France sous l'Occupation. Marianne, une résistante dont la position a été compromise, se cache dans une ferme isolée à la campagne. Son sort est alors entre les mains d'Anatole, un ancien professeur et son épouse, Josette. La cachette de Marianne est bientôt menacée par les visites du capitaine nazi Dietrich qui vient régulièrement emprunter des livres dans la bibliothèque d'Anatole. Pour éviter que la maison ne tombe aux mains des Nazis, Anatole et Josette servent les deux camps.
La tension monte lorsqu'Anatole décide d'abriter Melville, un adolescent de douze ans dont la mère a été arrêtée par les Nazis. Consciente que sa sécurité est menacée, Marianne voit d'abord cette présence d'un mauvais œil pour ensuite rallier le garçon à sa cause. Par son intermédiaire, elle découvre que Josette a une liaison avec Dietrich. La confiance de Marianne est désormais mise à rude épreuve. Alors qu'elle organise le sabotage d'un train, la mission tourne mal : un espion se cache quelque part. Marianne accuse Josette, mais alors que Dietrich et ses hommes envahissent la ferme, le traître montre son véritable visage...
Pour Michael Bond, la question de larésistance face à des idéologies totalitaires, fascistes, dangereuses, résonne toujours aussi fort en questionnant notre monde d’aujourd’hui. Il suffit de regarder ce qui se déroule aux Etats-Unis avec l’élection du président Donald Trump, explique-t-il.
Mon nom est Marianne est ainsi une façon pour lui de parler du monde d’aujourd’hui et cette flamme que l’on doit continuer à conserver pour ne pas tomber dans l’obscurité.
C’est donc décidé le tournage se fera l’automne 2017 dans cette maison qui résonne en lui comme lieu parfait pour exprimer toute la puissance des relations entre les différents personnages. Elle sera le lieu central et le point de passage entre l’extérieur et l’intérieur, la lumière et le caché, le sombre et le lumineux de cette période où les âmes humaines étaient si contradictoires.
Toute la population de cette région de la Lozère collabore pour que le film se fasse de la plus belle des façons.
Le film participe aussi à l’économie locale.
© Crédit Photos : Julien Camy