Les confinements successifs ont entraîné une baisse de l'activité des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpads) et des services d'aide à domicile (SAAD). Afin d'éviter que la crise ne génère des pertes préjudiciables, le Conseil départemental a pris, dès le premier confinement, des mesures de compensation. Au regard de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire, l'Assemblée départementale va se prononcer le 17 mai prochain sur la poursuite de ces soutiens.
Afin de prévenir la diminution des recettes induite par la baisse des admissions, une 1ère enveloppe a été octroyée lors du le 1er confinement. Elle avait compensé en totalité la perte d'activité non couverte par l'Agence régionale de santé (ARS). Ce dispositif devrait être maintenu pour la période du 17 octobre 2020 au 31 décembre 2020 (sur cette période la participation de l'ARS sur laquelle se base le Département pour intervenir est déjà connue). Il sera ensuite étendu à la durée restante de la crise sanitaire, avec une nouvelle délibération pour la période du 1er janvier 2021 au 31 mai 2021. Pour la période du 17 octobre 2020 au 31 décembre 2020 cette mesure représente un effort financier de plus de 50 000 €, visant à soutenir les structures lozériennes.
En raison des confinements, les plans d'aide à domicile au titre de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) et de la Prestation de compensation du handicap(PCH) n'ont pas toujours été réalisés. Afin d'accompagner les SAAD le Département propose de maintenir les financements accordés sur les heures PCH et APA sur la période du 11 octobre 2020 jusqu’à la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 1er juin 2021, sur la base des heures d’interventions facturées au Département au mois de janvier 2020. Cette mesure a été mise en place pour le 1er confinement. Elle avait permis aux SAAD de compenser des pertes de recettes à hauteur d'environ 493 000 €. L'effort financier pour le Département, pour la période du 11 octobre 2020 au 31 mai 2021, est estimé à 260 000 €. Ce montant pourrait être réévalué en cas de prolongation de l'état d'urgence sanitaire. Comme lors de la précédente campagne de compensation, l'ensemble des services d'aide à domicile du territoire sont concernés (ADMR, PR48, AASD, Serivces48).
Une fois de plus le Conseil départemental répond présent et se mobilise pour le secteur du sanitaire et du social.