Le collectif Chiné a vu le jour sur les terres lozériennes fin 2012. Cette association de jeunes musiciens s’est produite sur scène lors de plusieurs manifestations locales. Leur musique électro a fait vibrer un public curieux de nouvelles sonorités…
Deux groupes de musique pop, Reverso Mecanic et OK Chanel ont souhaité unir leurs forces pour partager de nouveaux projets.
« Les deux groupes évoluaient en parallèle, on se connaît depuis 8-9 ans, et on a trouvé intéressant de composer ensemble pour participer à des événements croisés. On en a eu la possibilité grâce à une autre association, » explique l’un des musiciens, Loren Martin. C’est à ce moment-là que l’association Va comme J'te pousse, présidée par Alix Berenguel, 22 ans, étudiante en Master 1 à l’antenne de Mende de l’université de Perpignan, et sa quinzaine de bénévoles, entrent en scène. « Avec ma cousine Camille Sartre, nous avions envie de nous impliquer dans la vie culturelle locale en touchant un public jeune. Et lorsqu’on les a rencontrés en 2012, nous avons eu l’idée de proposer des interludes musicaux au 48ème de Rue, sur trois lieux. Une réussite inattendue… »
Cette première expérience leur a donné envie d’aller plus loin dans la collaboration. Les musiciens de leur côté ont décidé de s’associer dans un collectif pour, selon Loren Martin, « créer une autre musique, de l’électro, pour faire la fête ». Le collectif Chiné est né, soutenu par l’association d’Alix qui les a accompagnés dans la création. Elle a également permis aux musiciens de trouver un lieu de résidence – l’Antirouille à Mende – pour composer, avec pour objectif le festival 48ème de Rue 2013.
« Pendant 4 semaines au total, nous avons pu travailler ensemble et présenter 1 h 20 de création. C’était pour nous un vrai défi car nous avons créé une musique différente de ce que nous faisons avec nos groupes. Je la définirais comme du sample humanisé parce que les musiciens sont sur scène et qu’il y a des paroles. » Alix et ses bénévoles avaient la lourde tâche de trouver un lieu et de le gérer totalement. Ce fut chose faite avec la cour de la Chicanette où le groupe s’est produit trois soirs. Un succès sans nul doute puisque la jauge maximale des 300 personnes n’a pas été suffi sante. Une fierté pour les équipes d’avoir relevé ce défi . Et une volonté de relancer le collectif dès que des opportunités se présenteront…