Enseignement supérieur : le Département va créer un foyer pour les étudiants lozériens à Paris

Chaque année, plusieurs dizaines de jeunes Lozériens pourraient rejoindre la capitale afin de suivre des études supérieures dans de grandes écoles. Alors que le prix des logements flambe à Paris, l'accession à un logement est de plus en plus difficile, et parfois impossible, pour de nombreuses familles. Pour le mandat 2021-2027, la majorité départementale continue de faire de la jeunesse une priorité. C'est donc toujours avec cet objectif d'aider les jeunes de demain à se construire que l'assemblée départementale s'est prononcée favorablement, lors de la séance du 27 septembre, pour la création d'une résidence étudiante pour les étudiants Lozériens à Paris.

Former les adultes de demain

Pour la présidente du Conseil départemental, Sophie Pantel, « ne pas accéder, pour des questions financières, aux grandes écoles, c'est juste du gâchis humain. Nous observons chaque jour, dans le privé comme dans le secteur public, les difficultés pour nos entreprises de recruter des salariés et des cadres. Permettre à un jeune lozérien d'accéder à ces cursus de formation c'est un retour gagnant-gagnant pour le territoire car soit ils auront un projet de retour aux sources soit ils constitueront la future diaspora lozérienne. C'est aussi une réponse à la fuite de nos talents ».

Recherche d'un bien immobilier

Les Aveyronnais ont déjà deux foyers de ce type à Paris. Le futur foyer des étudiants lozériens pourrait être regroupé avec la maison de la Lozère, qui déménagerait mais resterait au centre de Paris. Afin de limiter les coûts de fonctionnement, la gestion de cet ensemble serait mutualisé. La forme de gestion (association, régie, délégation...) reste à définir. Cet ensemble se situera idéalement dans Paris intra-muros pour conserver une visibilité pour la Lozère et faciliter les déplacements des résidents. Dans le cadre de ce projet d'envergure, l'immeuble hébergeant l'actuelle Maison de la Lozère à Paris, rue Hautefeuille (6e arrondissement), estimé entre 650 000 € et 700 000 € en 2018 pourrait être cédé. Grâce à ce vote, les services et la présidente du Conseil départemental, Sophie Pantel, vont pouvoir, dès cette fin d'année, commencer la recherche d'un bien immobilier et conduire les premières études.