A l'occasion de la COP22, Le Figaro a sélectionné plusieurs destinations, en France et à l'étranger, où l'air et l'eau sont restés clairs et purs. A découvrir et visiter avec mille précautions.
Voici l'article que vient de sortir Jean-Pierre Chanial dans le Figaro du 2 novembre.
Aux côtés du Lac d'Annecy, du désert d'Atacama...le journaliste a sélectionné les sources les plus pures sur l'Aubrac. Un beau coup de pub pour la Lozère et son environnement préservé.
[ ...Le voyage tient ici son paradoxe. Certains parlent même de contradiction. Les sites les plus épargnés de la planète suscitent une légitime curiosité, promesse d'une intense émotion pour ceux qui les découvrent. Dans le même temps, et c'est une évidence, la visite induit par elle-même une détérioration de l'endroit, aussi minime soit-elle. Surtout lorsque des milliers de visiteurs se succèdent à l'année, vidéo en bandoulière, selfie prêt à témoigner du fameux «J'y suis». A priori donc, le tourisme serait l'ennemi de l'intégrité de la planète. L'urbanisation massive des côtes, l'eau de mer et les plages polluée par les jet-skis, les bouteilles en plastique et les crèmes solaires, les sommets altérés par la fréquentation des skieurs ou des randonneurs (plusieurs tonnes de détritus récupérés chaque année le long de nos pistes et chemins), les sites historiques, mémoire de l'Humanité, menacés de dégradation, voire de disparition, à cause du trop grand nombre de paquebots en escale à Venise, de la surfréquentation des temples d'Angkor, du Machu Picchu ou, il y a peu encore, de la Vallée des Rois...