Les Jardins Partagés de Quoi de 9

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Le Conseil départemental de la Lozère présente le jardin rural. « Un are de vivres » accueille 29 parcelles de 50 m2 au bord du Tarnon.

Avec l’aide du Conseil départemental de la Lozère, l’association Quoi de 9 développe des activités qui permettent de mettre les personnes en lien les unes avec les autres, de s’épanouir et de transmettre les savoirs-faire. Le public accueilli à Quoi de 9 vient de plusieurs horizons géographiques et/ou sociaux.


L’objectif de ce projet :
•  Favoriser la mixité sociale
•  Compléter et diversifier l’offre alimentaire aux plus démunis
•  Accompagner et informer sur les questions alimentaires et de santé

La naissance du projet


Chef de file de l’insertion au niveau départemental, le Conseil départemental intervient tout au long de l’année pour prévenir les situations d’exclusion et assurer l’insertion des populations les plus vulnérables.
La demande de subvention « Du jardin à l’assiette », déposée auprès du service insertion du Conseil départemental a donc été validée en 2011 avec un financement de 16 000€ pour 16 mois.

Plusieurs structures locales sont impliquées dans ce projet : Atelier agroalimentaire de Florac, CFPPA, Codes 48 et Centre Médico-Social du Conseil départemental


Au Conseil départemental, le Service Action Sociale et Lutte contre les Exclusions est en charge de l’accompagnement social des familles, du soutien des jeunes dans leur projet d’autonomie, du logement et de l’accès aux droits.

Les rendez-vous programmés de l'association Quoi de 9 en 2012 :

  • une 1ère rencontre de l’ensemble des jardiniers et de leurs familles autour d’un repas au jardin,
  • une « pizza-partie » avec les enfants du foyer rural un mercredi du mois de juin,
  • des repas partagés,
  • 2 dates de transformation à l’atelier agro-alimentaire (compotes et jus)…
  • des temps de jardinage plusieurs fois par semaine...
     

Une démarche d’insertion

«Un are de vivres», une action destinée à favoriser la mixité sociale et diversifier l’offre alimentaire des plus démunis.


Les jardiniers sont adhérents de l’association et s’acquittent d’une participation de 25 euros pour cultiver leur parcelle.
Une très faible proportion de jardiniers fréquente les autres « services » de l’association Quoi de 9 : accueil de jour, local d’extrême urgence, parc de logements… Ainsi, la majorité d’entre eux n’est en lien avec l’association que par le biais du jardin. Le jardinage est une activité transversale qui permet à chacun de s’exprimer, de mettre en œuvre son savoir-faire sans stigmatisation sociale.

Pour répondre à ses engagements vis-à-vis du Conseil départemental qui finance cette action, Quoi de 9 laisse 7 parcelles à la disposition des bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active. Les réunions avec l’équipe des jardiniers ont donc permis de les impliquer dans ce projet et de prendre des décisions pour aller dans le sens du bon fonctionnement et de l’intérêt collectif.

Dans son action quotidienne, Quoi de 9 s’assure à apporter soutien et accompagnement aux plus démunis, mais aussi à proposer des temps d’échange et de rencontre à l’ensemble des jardiniers, sans distinction, pour accentuer et faire perdurer le lien social.
Une parcelle dite « collective » est gérée par le groupe. Elle permet notamment à des personnes de passage au Local d’Extrême Urgence de s’impliquer ponctuellement. Les légumes récoltés sur cette parcelle servent aux repas partagés, d’autres sont distribués à la structure ou à l’accueil de jour.
L’épisode cévenol de novembre 2011 a détruit le jardin et cet événement a été positivé par le groupe. A plusieurs reprises, les jardiniers se sont mobilisés pour nettoyer le terrain après la décrue.
La charte du jardin a également été remaniée à cette occasion. Ainsi, pour des raisons d’esthétisme et d’ouverture
physique des espaces, les parcelles individuelles ne sont plus entourées de barrières.

Des moments partagés


Pour rompre la solitude et l’isolement, surmonter les problèmes  liés au manque de confiance en soi, le projet s’est développé autour de 2 axes : le jardin et l’alimentation

Jus de fruits
Au printemps 2011, le groupe de jardiniers avait notamment proposé de pouvoir utiliser l’atelier agroalimentaire pour transformer certains produits du jardin. Grâce au financement du Conseil départemental, l’as-
sociation a pu mettre en place une action dans ce sens.
Ainsi, par voie de presse, elle a pu collecter 500 kg de fruits (pommes, poires et coings), lesquels ont été transformés en 244 litres de jus.
Cette action a mobilisé 8 personnes (dont 3 bénéficiaires du RSA) durant 4 mois pour les tâches allant de la cueillette des fruits à l’étiquetage des bouteilles.

La transformation des fruits a eu lieu à l’atelier agroalimentaire de Florac. La responsable de l’atelier a alors dispensé aux participants les informations relatives à l’hygiène et aux conditions sanitaires de transformation.
50 bouteilles ont été offertes aux Restos du cœur, d’autres aux donateurs de fruits en guise de remerciements et les usagers de « Quoi de 9 » ont pu acheter jusqu’à 15 bouteilles par personnes à prix coutant soit 1,27 euro le litre.
Cette action a été très gratifiante pour les participants. Elle a permis de transformer des fruits qui auraient été perdus, elle donne le sentiment d’avoir accompli une activité valorisante à travers la réalisation d’un produit d’un coût plutôt élevé sur le marché et elle a également mobilisé des personnes d’origines diverses sur un projet commun.
 

Les repas partagés
Ces temps de repas partagés ponctuent l’année avec une certaine régularité. Ils permettent de poursuivre plusieurs objectifs :
•  Regrouper des personnes seules et créer du lien
•  Partager un « vrai » repas
•  Concevoir des menus à partir des récoltes du jardin
•  Laisser un usager prendre les commandes de la cuisine et se valoriser
•  Permettre à chacun de participer à son niveau à la réalisation du repas
•  Respecter les règles d’hygiène minimum

En fonction des lieux et des moments, les repas peuvent regrouper des personnes du jardin, du local d’extrême urgence ou encore de l’accueil, ensemble ou séparément et aussi des membres de l’équipe de « Quoi de 9 ».

 

Afin d'encourager ce genre d'initiative, les personnes pouvant mettre des terrains cultivables à disposition peuvent se faire connaître auprès du service insertion du Conseil départemental insertion@cg48.fr

À télécharger

Couleurs Lozère magazine : "Des jardins partagés pour rompre l'isolement" (428ko)

Contact

Association QUOI DE 9
31 avenue Jean Monestier
48400 Florac 

04.66.45.17.17
quoi.de.9@wanadoo.fr