C'est aux côtés d'Eric Andrieu, eurodéputé et membre de la commission de l'Agriculture du Parlement européen que Sophie Pantel, présidente du Département de la Lozère a arpenté, ce vendredi 9 octobre, les allées du 24ème Sommet de l'Elevage à Cournon.
Si les 2 000 animaux n'ont pu être exposés aux visiteurs sur le site cette année pour des raisons sanitaires, les éleveurs eux ont bien répondu présents.
Ainsi, le temps d'une réunion particulièrement constructive, Eric Andrieu, Sophie Pantel, Philippe Musquar, chef d'unité de la Commission Agriculture et du développement rural au Parlement européen, Tony Cornelissen, président du SIDAM (Service interdépartemental pour l'Animation du Massif Central), Christine Valentin, présidente de la Chambre d'Agriculture de la Lozère et vice-présidente du SIMAC, Julien Tufféry, président des JA 48 et vice président de la chambre d'agriculture de la Lozère, Pascal Lerousseau, président du groupement « Berceau des Races à viande » et Patrick Bénézit président de la COPAMAC et de la FRSEA du Massif Central, se sont retrouvés pour évoquer les problématiques actuelles agricoles et la PAC.
Aujourd'hui, le SIDAM, qui regroupe 22 départements, est au service du développement de l’agriculture du Massif Central remplissant des missions spécialisées : études économiques, installations, qualité, Europe, etc. Il s'agissait pour ses représentants d'alerter l'eurodéputé sur la nécessité et les moyens de valoriser les ressources naturelles du Massif Central à l'échelle de l'Europe.
Face aux arguments avancés, Eric Andrieu a volontiers proposé à ses interlocuteurs d'être force de proposition et de venir participer aux prochains travaux de l'Intergroupe zones rurales et montagneuses : « Il faut que vous soyez acteurs de la réforme de la PAC 2020 à venir afin que la voix du massif Central soit entendue ». Et Sophie Pantel d'abonder dans ce sens : « Il nous faut également revenir à l'approche différenciée des territoires. Trop longtemps, la politique de la montagne a été diluée dans la politique de la ruralité et les fonds qui lui étaient dévolus avec elle. La société doit reconnaître les aménités qu'apportent nos territoires ».
Enfin, la délégation lozérienne a profité de cette rencontre pour présenter deux dossiers qui seront examinés lors de la Commission permanente du Massif Central le 26 octobre prochain à Clermont-Ferrand :
- le Projet AP3C – Adaptation des pratiques culturales au changement climatique
- le Projet AEOLE - Les prairies du massif central, un atout économique pour construire des systèmes d'élevage performants.