Le Président de la Région Auvergne est intervenu lundi 9 novembre au Département pour présenter à la Majorité départementale les politiques territoriales de Massif et les enjeux autour de l'acte II de la loi Montagne.
Ce fut l'occasion pour les élus d'évoquer avec lui les problématiques diverses mais communes aux territoires de montagne tel que la Lozère à savoir : l’enclavement physique et numérique et l'enjeu démographique (le maintien et l’accueil des populations) ; deux axes à travers lesquels se posent à chaque fois la question de l’égalité territoriale, celle de l'attractivité des territoires, celle du maintien des services publics, celle du développement des activités économiques, etc.
Le Président Souchon a insisté notamment sur la nécessité que l'acte II de la loi Montagne renforce d'une part la reconnaissance et la prise en compte des aménités environnementales, ces ressources non monétisables qui sont essentielles à la société (exemple : pour la transition énergétique) et que soient d'autre part créés et intégrés dans les politiques publiques des critères différents (tenant compte de la superficie de nos territoires, de l'habitat dispersé, etc.) pour l'attribution des dotations financières (en d’autres termes, il faut sortir du « tout population » qui n’a pas de sens en territoire de montagne).
La Majorité départementale partage la conviction que pour défendre la montagne il faut travailler à la reconnaissance des aménités que les territoires de montagne apportent à la société. Car la montagne, c’est bien plus qu’un territoire d’exception qui se singularise par la beauté naturelle de ses paysages. La montagne, c’est d’abord un patrimoine vivant dont la valeur inestimable contribue au bien être collectif. Voilà pourquoi il est nécessaire également de travailler au changement du regard portée sur elle : en montagne, il n’y a pas que des problèmes, des contraintes ou des handicaps ! Il y a surtout des ressources, des atouts et des potentialités immenses qu'il convient de valoriser pour apporter des réponses à celles et ceux qui ont fait le choix d’y vivre.