Le Département au côté des Agriculteurs

Vendredi 26 janvier 2024
Le Département au côté des Agriculteurs
Le Conseil départemental de la Lozère demande des réponses fortes rapidement, de la part du Gouvernement, à la colère légitime des agriculteurs alors que la Collectivité agit quotidiennement pour favoriser les activités du monde agricole malgré des compétences restreintes.
 
Le mouvement initié depuis quelques jours par les agriculteurs ne peut pas laisser insensible un territoire de montagne comme la Lozère. L’agriculture représente le deuxième secteur de l’économie avec environ 10 % des actifs et 3 000 chefs d’exploitations (2 530 exploitations et un peu plus de 3 000 chefs d'exploitations en 2020). Les conditions de travail et le revenu des agriculteurs se dégradent avec des normes et des demandes administratives sans cesse plus nombreuses dans un contexte d’agriculture bashing. 
 
 
Si les Départements, en tant que collectivités territoriales, ont des compétences restreintes depuis la loi NOTRe pour apporter une aide aux entreprises, le Conseil départemental de la Lozère accompagne par différents dispositifs la population active agricole de notre territoire :
  • Nous apportons, ainsi, un soutien financier aux agriculteurs lorsqu’ils subissent les effets des calamités (sécheresse, gel ou grêle), une aide au fonctionnement des structures agricoles collectives ainsi qu’à l’installation.
  • L’appui auprès du monde agricole s’étend à la sécurité sanitaire avec l’expertise du Laboratoire départemental d'analyses vétérinaires (LDA) qui intervient sur la sécurité alimentaire, la santé animale et le suivi de la qualité des eaux. 
  • Nous avons consacré plus de 3 millions d'euros au développement agricole et forestier pour soutenir le foncier agricole. 
  • Le soutien aux circuits courts au travers du Projet Alimentaire Territorial (PAT) et de notre adhésion à la plateforme Agrilocal permet notamment, de mettre en valeur nos filières de qualité et les productions locales dans les repas servis à nos collégiens.
 
L’Assemblée partage la douleur de la famille endeuillée en Ariège et de l'ensemble de la profession. Il y a urgence à trouver une sortie de crise pour éviter de nouveaux drames et donner des perspectives à ce noble métier qui nourrit les Français.
Nous refusons de voir disparaître notre agriculture au profit d’autres du bout du monde, qui ne respectent aucune norme environnementale et sociale.