Dur de finir son assiette ? Pensez CRUSCA BAG !
Le Crusca Bag, qui sera lancé à la fin du mois d'avril, est le nom du concept du Doggy-Bag « à la Lozérienne ». Généralisé auprès des restaurateurs lozériens, il s'agit d'une pratique pour lutter contre le gaspillage alimentaire en permettant aux clients d'emporter leurs restes.
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Le «Crusca Bag» est le nom du concept de Doggy-Bag à «la Lozérienne» mis en place par le Conseil départemental de la Lozère et la CCI. Il tire son nom du terme Occitan «cruscar» qui signifie «croquer».
Cette pratique vise à lutter contre le gaspillage alimentaire mais également à valoriser le travail, le produit du restaurateur.
Il s’agit donc de proposer un «Crusca Bag», boîte à emporter, au consommateur si celui-ci souhaite emporter les restes de sa dégustation pour la terminer au prochain repas.
Ce geste contribue à lutter contre le gaspillage et à réduire les quantités de déchets.
Cette pratique apporte une certaine satisfaction au restaurateur dans la mesure où son travail est apprécié et ne finit pas comme déchet.
Informations pratiques :La restauration commerciale est soumise à des règles d’hygiène regroupées dans des textes dénommés «paquet hygiène» consultables sur le site agriculture.gouv.fr rubrique Espace Pro, Alimentation et IAA, Sécurité sanitaire, Le paquet hygiène.
Les clients achètent des plats, ils peuvent donc demander à emporter les restes. Puisque, théoriquement, ils leur appartiennent.
La responsabilité du restaurateur s’arrête au moment où le repas est remis au client. Le professionnel n’est pas responsable des conditions dans lesquelles la partie non consommée du repas sera par la suite conservée et consommée.
Afin d’éviter toute contamination, un plat déjà servi au client ne doit jamais retourner en cuisine. L’espace de remplissage des contenants doit être défini et formalisé.
Même si la réglementation ne l’interdit pas, il est recommandé de ne pas proposer à emporter les produits dits «sensibles» tels que les tartares ou les préparations à base d’œufs crus (tiramisu, mayonnaise «maison»...).
Aucune information liée à la traçabilité (informations sur la nature du produit, date de préparation, date de déconditionnement...) n’est obligatoire sur le contenant. Il est cependant nécessaire que le professionnel fasse passer les bons messages à ses clients en rappelant notamment les règles de conservation (délai de consommation, conservation au réfrigérateur...).
Réduire de 50% le gaspillage alimentaire d’ici 2025, tel est l’objectif du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire de Juin 2013. Les représentants de la restauration commerciale se sont engagés dans ce pacte à développer l’usage du sac à emporter. Voici d’autres idées pour atteindre cet objectif.
Lors de la commande, informer le client sur les plats, les garnitures, les quantités... Donner le choix des garnitures au client.
Réaliser un diagnostic par le biais de pesées des déchets, mais aussi par une analyse des pratiques en cuisine et des comportements des consommateurs.
Adapter les quantités dans les assiettes en fonction de la clientèle (menu ou plats enfants), laisser la possibilité de commander une plus petite portion et bien le codifier en cuisine.
D’après une enquête menée par la DRAAF Rhône-Alpes et le SRAL auprès de 2752 consommateurs de 4 régions (Rhône-Alpes, Ile-de-France, Franche-Comté et Languedoc-Roussillon) en 2014.
D’après une enquête menée par la DRAAF Rhône-Alpes auprès de 68 restaurants niçois ayant expérimenté le sac à emporter pendant 2 mois en 2014.