1 - Peyre-en-Aubrac

CONSEILLERS DEPARTEMENTAUX

Monsieur Alain ASTRUC	Madame Eve BREZET
Remplaçant : Monsieur Patrick SOLIGNAC	Remplaçante : Madame Christine PIGNOL

                        
Qui sont-ils ?

• Alain  Astruc est né en 1953. Retraité, il est  maire d'Aumont-Aubrac depuis 2001 et Conseiller départemental d'Aumont-Aubrac depuis 1998.
  Il est président de la communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac.

• Éve Brézet est née en 1953. Retraitée des Finances publiques, elle est maire de la commune de Recoules-d'Aubrac et Conseillère départementale depuis 2015.

Présentation du canton

Code INSEE : 4801

Population (Recensement 2015) : 6 907 hab.
Superficie : 763 km²

     Eve Brézet

 

Lozérienne d'adoption et élue au Département depuis 2015, l'ancienne trésorière principale, Eve Brézet s'est faite connaître grâce à son travail sur le terrain.

Retrouvez ici son ITW parue dans le Couleurs Lozère Magazine d'octobre 2021

 

Vous êtes originaire de Toulouse, comment êtes-vous arrivée en Lozère ?

Après mes études de droit et l'école du Trésor, j'ai découvert la Lozère en septembre 1981, lors d'un stage à Mende. J'ai pris mon premier poste dans la foulée, en mars 1982 à la trésorerie de Nasbinals. J'ai reçu un très bon accueil de la part des élus et de la population et j'ai tout de suite apprécié les gens de l'Aubrac. J'ai aussi beaucoup aimé la diversité de mon métier. Je me suis passionné pour le fonctionnement des collectivités et des structures comme les hôpitaux, les maisons de retraites, et le suivi des projets de la prévision à la réalisation.

 

Les compétences et le mode de scrutin des Départements ont changé en 2015 quel regard portez vous sur ces évolutions ?

Au niveau du Département la mise en place de la parité a été une bonne chose. Sans cela les conseillers généraux de l'époque seraient encore en place. À l'époque le poste de conseiller général était un siège à vie, ce n'est pas bon pour la démocratie. Malheureusement, certains considèrent encore que la femme est une suppléante et non conseillère départementale. En revanche, c'est un grand regret que la compétence économie ait été retirée au Département avec la loi Notre. La collectivité était légitime pour agir dans ce domaine. Les communautés de communes n'ont pas les moyens d'assumer cette compétence.

 

Vous étiez dans l'opposition lors du précédent mandat, pourquoi avez-vous accepté la délégation Agriculture proposée par Sophie Pantel ?

En commission nous votons presque tout à l'unanimité et quand il y a la presse on s'abstient. C'est de la politique politicienne qui ne m'intéresse pas. Nous sommes dans un petit département, si on ne va pas tous dans le même sens cela ne marche pas. Cela m'est complètement égale que ce soit un budget de gauche. Si le budget est correct, je le vote. Sophie Pantel m'a proposé la délégation et je ai accepté avec la volonté de travailler ensemble.

 

Comment envisagez vous le développement du canton de Peyre-en-Aubrac ?

Sur le canton on constate que les communes en bordure de l'A75 gagnent des habitants alors que les communes en retrait en perdent. Le développement ne doit pas se penser à l'échelle d'un ancien canton mais doit être harmonieux sur toute la nouvelle communauté de communes. Si les agriculteurs n'entretiennent plus les territoires, il n'y aura plus de tourisme et c'est toute la Lozère qui en pâtira. Il ne faut pas oublier que l'agriculture et le tourisme sont les deux piliers économiques de la Lozère.

Je crois aussi beaucoup dans la fibre pour nous amener de l'activité. Avec ces confinements, nous avons une carte à jouer et j'espère que l'on ne va pas la gâcher.

 

Quels sont les enjeux agricoles sur l'Aubrac ?

Un gros problème de l'Aubrac est le prix du foncier. Une montagne peut se vendre 10 000 €/ha ! Pour s'installer les jeunes sont obligés de s'endetter. Un autre problème, c'est le nombre de résidences secondaires. A Recoules-d'Aubrac, 52 % des habitations sont des résidences secondaires. Si l'on ne fait pas attention, les villages de l'Aubrac pourraient devenir comme Sainte-Enimie, avec des commerces ouverts seulement en période estivale. A Nasbinals, avons des interrogations quant au maintien de la pharmacie et des vétérinaires. Vu le nombre de bêtes sur le plateau, il est impératif d'avoir des vétérinaires comme il est aussi très important de garder notre pharmacie.

 

Quel est votre quotidien d'élue ?

Parfois je pars le matin et je rentre tard le soir. Une journée ne se passe jamais comme prévu. Quand on est élu, si on veut bien faire il faut être vigilant, avoir de l'empathie et ne jamais attendre une reconnaissance.

 

Quels sont vos hobbies ?

Mes hobbies sont très limités car il me reste très peu de temps. Je suis une passionnée de musique. Pendant l'été, je vais à La Roque-d'Anthéron pour le piano et à Orange pour écouter de l'opéra en plein air. J'aime aussi la lecture, les magazines scientifiques. Je n'aurai pas suffisamment le temps pour lire tout ce que je voudrais.