Avec la loi NOTRe, le Département se voit confier la possibilité de pouvoir intervenir en matière de développement agricole.
En ce qui concerne les dispositifs agricoles, le Département peut, par convention avec la Région et en complément de celle-ci, participer, par des subventions d'investissement, au financement d'aides accordées par la Région en faveur d'organisations de producteurs pour permettre à ces organisations et à ces entreprises d'améliorer l'équipement ou de mettre en œuvre des mesures en faveur de l'environnement, en particulier dans le cadre du Programme de Développement Rural. Le Département maintient son appui aux syndicats agricoles représentatifs.
Conduite en lien avec les organisations professionnelles et la Chambre d’agriculture, la politique agricole du Conseil départemental vise plusieurs enjeux majeurs
L'agriculture représente le deuxième secteur de l'économie lozérienne. Classée dans sa totalité en zone montagne, la Lozère détient 50 % de la surface fourragère du Languedoc Roussillon et pèse pour plus de la moitié des productions animales régionales.
L’agriculture représente plus de 3 000 exploitations en Lozère, soit 14 % de la population active (emploi salarié et non salarié confondu) alors qu'au niveau national, l’agriculture ne représente que 4% de la population active.
La forêt couvre près de la moitié de la Lozère et génère environ 2 000 emplois.
Elle couvre environ 42% de la surface du département contre 25,4% au niveau national. Premier département forestier du Languedoc-Roussillon, la Lozère ne manque pas de ressource. Elle est composée principalement de pin sylvestre qui s'épanouit tout particulièrement en Margeride. Viennent ensuite le hêtre, l'épicéa, le châtaignier qui poussent essentiellement sur les pentes cévenoles et le Pin noir d'Autriche.
La forêt lozérienne couvre 220 000 hectares dont environ 35% sont dotés d’un document de gestion durable (aménagements forestiers et plans simples de gestion). Riche d’un capital bois sur pied estimé à 30 millions de m3, la forêt lozérienne constitue donc un enjeu stratégique au niveau de l’économie du territoire.
Chaque année, ce sont environ 400 000 m3 qui sont récoltés dans les forêts départementales à destination des entreprises locales ou régionales. Cette ressource est en constante progression tout comme les prélèvements. De plus, les zones de chalandise évoluent en raison de l’émergence de nouveaux débouchés (bois énergie…).
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De par sa compétence régie par le Code rural et de la pêche maritime (articles L 121-1 et suivants), le Département intervient en faveur des aménagements fonciers agricoles et forestiers.
Il anime et gère la Commission Départementale d’Aménagements Fonciers pour statuer notamment sur les échanges amiables agricoles et forestiers ou donner son avis sur l’état d’incultures de terres.
Au-delà de cette obligation réglementaire d’animation de la CDAF, le Département s’implique aussi pour :
Par son action, le Département contribue à la réorganisation amiable du foncier dans un objectif de valorisation des terres pour optimiser la production agricole et forestière dans un souci d’exploitation économique de des ressources.
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