Le réalisateur australien Michael Bond choisit la Lozère pour son prochain film !

Mercredi 18 octobre 2017

Un réalisateur australien, scénariste pour Netflix à Los Angeles tourne un film sur la Résistance française dans un  petit  village en Lozère !

 

Plus que quelques jours en Lozère pour l'équipe du réalisateur Michael Bond avant de passer au travail de montage « post-production » .

Après Soulis, c'est dans une maison historique située rue Basse à Mende que plusieurs scènes ont été tournées cette semaine du 13 au 18 novembre. Les propriétaires de la bâtisse mendoise ont fait honneur à l'hospitalité lozérienne en offrant proposant un apéritif dînatoire, idéal pour clore une journée de tournage intense ! En l'absence de la présidente Sophie Pantel c'est Françoise Amarger-Brajon qui représentait le Conseil Départemental de la Lozère : l'occasion de célébrer une collaboration réussie entre le Département, les lozériens et l'équipe de production internationale qui a posé ses caméras en Lozère depuis début octobre.

L'aventure est loin d'être terminée puisque la productrice exécutive française du film, séduite par nos paysages, envisage déjà de revenir dans le département pour y tourner quelques scènes de sa future série.

 

Mon nom est Marianne : Un film de Michael Bond

Considéré comme l’un des départements les plus attractifs pour la diversité de ses routes et de ses paysages, le département de la Lozère est devenu une véritable terre d'accueil pour les tournages de films, documentaires ou ou autres reportages.

L'équipe de production composée d'australiens, d'américains, de hongrois, d'italiens et et d'allemands tournent un long métrage dans les environs de Laval-Atger (à Soulis plus précisément).

 

Synopsis du film

1944, La France sous l'Occupation. Marianne, une résistante dont la position a été compromise, se cache dans une ferme isolée à la campagne. Son sort est alors entre les mains d'Anatole, un ancien professeur et son épouse, Josette.  La cachette de Marianne est bientôt menacée par les visites du capitaine nazi Dietrich qui vient régulièrement emprunter des livres dans la bibliothèque d'Anatole.   Pour éviter que la maison ne tombe aux mains des Nazis, Anatole et Josette servent les deux camps.    
La tension monte lorsqu'Anatole décide d'abriter Melville, un adolescent de douze ans dont la mère a été arrêtée par les Nazis. Consciente que sa sécurité est menacée, Marianne voit d'abord cette présence d'un mauvais œil pour ensuite rallier le garçon à sa cause. Par son intermédiaire, elle découvre que Josette a une liaison avec Dietrich. La confiance de Marianne est désormais mise à rude épreuve. Alors qu'elle organise le sabotage d'un train, la mission tourne mal  : un espion se cache quelque part. Marianne accuse Josette, mais alors que Dietrich et ses hommes envahissent la ferme, le traître montre son véritable visage...  

Pour Michael  Bond, la question de larésistance face à  des idéologies totalitaires, fascistes, dangereuses, résonne toujours aussi fort en questionnant notre monde d’aujourd’hui. Il  suffit de regarder ce qui se déroule aux Etats-Unis avec l’élection du président Donald Trump, explique-t-il.            
   

Mon nom est Marianne est ainsi une façon pour lui de parler du monde d’aujourd’hui et cette flamme que l’on doit continuer à conserver pour ne pas tomber dans l’obscurité.      

Une rencontre avec la Lozère

  • La maison : Quand en 2015, le réalisateur australien Michael Bond vivant à Los Angeles rencontre Julien Camy, journaliste et documentariste à l’occasion d’un festival, le courant passe immédiatement. Il lui évoque alors son sujet de film autour de cette résistante française cachée dans la cave d’une maison durant la seconde guerre mondiale. Julien Camy pense immédiatement à sa maison familiale en Lozère. Ils restent en contact jusqu’à ce que Michael Bond revienne accompagné de Lara Lihiya, productrice et actrice principale du film, l’été 2016 pour voir si la maison pourrait convenir. C’est le coup de foudre avec la maison et la Lozère !

    C’est donc décidé le tournage se fera l’automne 2017 dans cette maison qui résonne en lui comme lieu parfait pour exprimer toute la puissance des relations entre les différents personnages. Elle sera le lieu central et le point de passage entre l’extérieur et l’intérieur, la lumière et le caché, le sombre et le lumineux de cette période où les âmes humaines étaient si contradictoires.

  • La Lozère dans le film : La production du film débute au début de l’année 2017 puis s’accélère à la fin de l’été 2017 quand l’équipe américaine arrive en France. Tout va très vite. La région de Laval-Atger et Grandrieu se met en quatre pour aider le film.

Toute la population de cette région de la Lozère collabore pour que le film se fasse de la plus belle des façons.
Le film participe aussi à l’économie locale.

 

© Crédit Photos : Julien Camy

Le réalisateur australien Michael Bond choisit la Lozère pour son prochain film !
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